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olivier gourmet - Page 2

  • SAGE FEMME

    de Martin Provost ***(*)

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    Avec Catherine Frot, Catherine Deneuve, Olivier Gourmet, Quentin Dolmaire

    Synopsis : Claire est la droiture même. Sage-femme, elle a voué sa vie aux autres. Déjà préoccupée par la fermeture prochaine de sa maternité, elle voit sa vie bouleversée par le retour de Béatrice, ancienne maîtresse de son père disparu, femme fantasque et égoïste, son exacte opposée.

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  • LES AUTRES FILMS DE FÉVRIER 2016 - CHOCOLAT de Roschdy Zem - DEADPOOL de Tim Miller - UN JOUR AVEC, UN JOUR SANS de Sang-soo Hong - LES INNOCENTES d'Anne Fontaine - JE NE SUIS PAS UN SALAUD d'Emmanuel Finkiel - THE FINEST HOURS de Craig Gillepsie

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  • EN MAI, FAIS CE QU'IL TE PLAÎT de Christian Carion ***

    EN MAI, FAIS CE QU'IL TE PLAÎT de Christian Carion, August Diehl, Olivier Gourmet, Mathilde Seigner, Jacques Bonnafé, Laurent Gerra, cinémaEN MAI, FAIS CE QU'IL TE PLAÎT de Christian Carion, August Diehl, Olivier Gourmet, Mathilde Seigner, Jacques Bonnafé, Laurent Gerra, cinéma

    En mai 1940, huit millions de français se lancent sur les routes du pays pour fuir l'invasion allemande. Deux ans auparavant Hans, opposé au régime nazi a fui l'Allemagne en compagnie de son fils Max. Ils se sont réfugiés dans un village du Pas-de-Calais Lebucquière en se faisant passer pour belges.

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  • LE TEMPS DES AVEUX de Régis Wargnier **(*)

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    Cambodge, 1971. Passionné par la culture khmère, François Bizot, ethnologue français marié à une cambodgienne travaille à la restauration des temples d’Angkor. En pleine jungle, il est capturé avec deux assistants cambodgiens et détenu pendant plusieurs mois par les Khmers rouges.

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  • GRAND CENTRAL de Rebecca Zlotowski **

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    Synopsis : De petits boulots en petits boulots, Gary est embauché dans une centrale nucléaire. Là, au plus près des réacteurs, où les doses radioactives sont les plus fortes, il tombe amoureux de Karole, la femme de Toni. L’amour interdit et les radiations contaminent lentement Gary. Chaque jour devient une menace.

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  • L'EXERCICE DE L'ETAT de Pierre Schoeller ****

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    Quelques jours dans la vie du Ministre des Transports (Olivier Gourmet, très ministre des transports...) et de son directeur de cabinet, homme de l'ombre indispensable et insaisissable (Michel Blanc : indispensable et insaisissable). Le sujet n'a rien de glamour et cependant ce film est passionnant de bout en bout. Je crois que jamais je n'avais vu si bien, si intelligemment et si précisément relaté le mystère que dissimule le quotidien de nos hommes politiques. Pas de grandes révélations ici mais la surprise de découvrir le "travail" au jour le jour. Les traîtrises, les manipulations et surtout la frénésie d'avoir à traiter mille "dossiers" simultanément. Pour la première fois, j'ai ressenti réellement de la sympathie vis-à-vis de ces hommes qui sacrifient leur vie privée. Mais ma compassion et ma sympathie se sont vite apaisées puisque la plupart du temps il s'agit surtout d'assouvir leur goût et leur soif de pouvoir. Passionnant quand même, vraiment. Et sans temps mort, pas de "gras" non plus (contrairement au film vu hier) avec des scènes inutiles, maladroites ou pataudes qui s'attardent et s'éternisent. Tout ici trouve sa place.

    Cela commence par une scène très Eyes Wide Shutienne dont je ne vous dirai rien et qui frappe avant tout par les sons, les bruits et la musique. Rapidement, on découvre un ministre des transports insomniaque dont les rêves confondent sexe et politique. Encore ??? et non finalement, ouf, il ne sera pas question ici des égarements sous la ceinture des hommes politiques friands de stagiaires ou femmes de chambre. Il s'agit d'un type plutôt énigmatique, d'ailleurs sa conseillère en communication (Zabou Breitman enfin très bien !) lui dit "tu es flou, tu n'as pas d'histoire", qui n'hésite pas à mouiller la chemise et affronter des travailleurs grévistes en colère, même s'il craint pour son beau costume. Un homme qui a des convictions, des certitudes et quelques opinions : "non, je ne serai pas l'homme de la privatisation des gares" et qui finira par être rattrapé en quelques jours par la machine à broyer du pouvoir et qui comprend vite que pour conserver son poste il faut se résoudre à toutes les compromissions, quitte à renier ses idéaux. A sa femme il dira : "tu ne m'aimerais pas si tu me connaissais". Cette réplique fait froid dans le dos. Le personnage de ce ministre interprété avec une intelligence et un brio fous par Olivier Gourmet (ô César !!!) semble être tour à tour pantin manipulé et victime consentante.

    Un autre tour de force de ce film est de brouiller quelques pistes. Tantôt on se croit dans un gouvernement de gauche, tantôt de droite. Le Président est appelé "le Père" et c'est lui qui au final décide de tout et du sort de chacun sans qu'aucune contradiction ne lui soit opposée : "Gilles n'est pas dans la liste, ce n'est pas un oubli, on veut du sang neuf...". Pfiou. Vous verrez, ça fait mal ! 

    Une scène chez le chauffeur personnel du ministre des transports, chômeur de longue durée à qui l'on octroie un stage qu'il paiera très très cher... est un sommet remarquable qui symbolise la rencontre entre la France d'en bas (les travailleurs) et le ministre qui a le pouvoir mais qui connaît peu la réalité. C'est une infirmière qui exprime sa colère, le manque de moyens dans les hôpitaux, mais ça aurait tout aussi bien pu être une prof ou une "hôtesse de caisse", à un ministre goguenard parce qu'éméché. La conclusion est simple, brutale et réaliste : "aujourd'hui vous êtes Ministre des Transports, demain vous serez Ministre de la Poste", et le ministre de répondre hilare : "Ministre de la poste ? ça n'existe pas !"

    Ne vous laissez pas rebuter par l'affiche, le titre et le thème du film. Je vous garantis deux heures passionnantes, trépidantes, surprenantes avec quelques scènes choc, que vous aurez envie de revivre rapidement en sortant de la salle. Je vous garantis aussi la découverte d'acteurs au sommet : Oliver Gourmet fascinant, pas moins, Michel Blanc surprenant (la scène dans son appartement au son du discours d'André Malraux "eeeeeeeeeennntre iciiiiiiiiiii Jean Mouliiiiiiiiiiin !" est sublime) touchant, à la fois modeste et imposant avec son personnage toujours "droit dans ses bottes", raffiné, efficace, inflexible et Zabou Breitman impressionnante (tous les autres sont très bien aussi).

    Courez, pauvres fous ! 

  • LEGITIME DEFENSE de Pierre Lacan **

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    Du jour au lendemain la vie de Benoît père tout récent d'un bébé tout mimi, va basculer. L'agence de détective privé de son père a été cambriolée et le bonhomme demeure introuvable. Le quotidien grisouille tendance tristouille de Benoît va se trouver boosté par une succession de faits en cascade qui vont le contraindre à protéger sa petite famille et la jouer finaud en démêlant le passé récent et plus ancien de son papa qui n'est peut-être pas aussi reluisant qu'il l'avait jusque là imaginé. Les flics, des enveloppes emplies de photos compromettantes, une malette qui a disparu avec papa, des vilains bien sadiques prêts à tout pour récupérer leur bien, une jeunette éprise d'un monsieur de trois fois son aîné, une patronne de pompes funèbres responsable d'un trafic étrange vont désormais faire partie de l'ordinaire de Benoît. Il a beau répéter à qui veut l'entendre que les affaires de son très décevant papa lui étaient totalement étrangères, personne ne l'entend crier.

    Je passerai allègrement et sans honte sur le titre et l'idée qu'il suppose. Que serait le pauvre monde si chacun décidait de rendre justice soi-même ? On n'est pas au far west quand même ! Et puis je voudrais bien vous y voir. Ne vous transformeriez-vous en machine de guerre si l'on menaçait de jeter votre poupon avec l'eau du bain ? Cet obstacle allègrement franchi, je dois dire que ce film lacanien où le moi serait traité comme un miroir empreint de structuralisme où la réalité sociale serait appréhencée comme un ensemble formel de relations*, est un polar à la française déjà vu mais pas désagréable. Le type ordinaire plongé dans des situations inextricables et pour le moins extraordinaires qui le transforment en terminator, ce n'est pas une nouveauté. Mais ce qui en fait le petit plus c'est le choix de l'acteur principal. Il est évident que Jean-Paul Rouve avec sa tête de gentil, son physique ordinaire, sa nonchalance, sa façon inimitable de dire qu'il ne comprend rien à ce qui se passe parce qu'il ne comprend VRAIMENT rien à ce qui se passe, rendent ses mésaventures bien flippantes encore plus crédibles. Evidemment, certaines complications (inutiles) en cours de route perdent un peu le spectateur mais un montage habile nous aide à partager le désarroi de Benoît.

    Olivier Gourmet aiguise encore un peu plus son numéro bien huilé de chanmé imperturbable et nous gratifie d'un lancer de nourrisson dans l'eau froide pas piqué des hannetons. Gilles Cohen va finir par se rendre indispensable. Et puis quel plaisir d'entendre Jean-Paul Rouve dire à son INSUPPORTABLE femme (du film) : "pour une fois tu vas m'écouter".

    *est-il besoin de vous préciser que cette phrase ne veut STRICTEMENT rien dire ? C'est JUSTE pour GENRE me faire mousser.